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Joseph LE

Journaliste et Homme politique Camerounais

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Communication spéciale au personnel à l’occasion de la 27ième Session extraordinaire du Conseil d’administration de la SOPECAM

3 mai 2017Filed under: Mes discoursComment
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Mesdames, Messieurs les Administrateurs,

Madame le Directeur Général,

Monsieur le Directeur Général Adjoint,

Mesdames et Messieurs,

Chers Membres de la Famille SOPECAM,

Le Conseil d’Administration de la Société de Presse et d’ Editions du Cameroun vient de tenir, les assises de la 55ème session ordinaire et celles de la 27ème session extraordinaire.

Ces assises se sont tenues, vous vous en doutez bien, dans un contexte particulier.

Vous avez tous vécu et suivi la relative crise institutionnelle qui a marqué la vie de la SOPECAM au lendemain des travaux de la 26ème session extraordinaire tenus, ici même à la Direction Générale, le 31 mai 2016.

Cette situation a fait la « une » des journaux et nourrit les conversations les plus invraisemblables dans le pays et au sein même de l’entreprise, tout au long des semaines passées.

Vous en savez certainement plus que moi.

Je n’en dirais pas plus…

En tout état de cause, je prends la parole devant vous ce jour, pour vous dire ici, de manière solennelle, que cette crise est derrière nous.

Les points de divergence consécutifs à l’ouverture de la période de transition dans la vie de l’entreprise, à la suite de la signature des Décrets présidentiels du 28 avril 2016, sont définitivement aplanis.

C’est le résultat de l’importante séance de travail présidée le vendredi, 10 juin 2016, dans l’Immeuble abritant ses services, par Monsieur Philémon YANG, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, sur très hautes instructions de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat.

Je tiens, au nom de toute la SOPECAM, à dire du fond du cœur MERCI à notre Père, le Président de la République, dont les instructions fermes et claires ont permis au Premier Ministre, Chef du Gouvernement de régler, en urgence, cette crise dont la SOPECAM aurait pourtant pu faire l’économie.

Désormais, le Président du Conseil d’Administration, que j’ai la chance, le plaisir et l’honneur d’être pour le moment, et Madame le Directeur Général, main dans la main, regardons tous dans la même direction. Il ne saurait en être autrement.

Qu’il s’agisse du Conseil d’Administration ou de la Direction Générale, nous travaillons tous sur une seule et même feuille de route : l’avènement d’une SOPECAM moderne, productive et rentable. D’une SOPECAM solide et rayonnante. D’une SOPECAM qui soit et demeure le leader inébranlable de la presse et des éditions au Cameroun et en Afrique centrale, voire sur tout le continent africain.

De plus, il n’y a pas et il ne saurait y avoir de lutte de pouvoir ou de compétition quelconque entre Madame le Directeur Général et moi-même, ou entre le Conseil d’Administration et la Direction Générale.

Nos rôles respectifs sont, en effet, clairement définis :

  • Le Conseil d’Administration est présidée par une Personnalité désignée par le Président de la République LUI-MÊME.
  • Le Conseil d’Administration est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société, définir et orienter sa politique générale et évaluer sa gestion.
  • Le Conseil d’Administration a le pouvoir de recruter et licencier le personnel d’encadrement, sur proposition (je dis bien sur proposition et non sur injonction) du Directeur Général.
  • Le Conseil d’Administration nomme, sur proposition (je dis bien sur proposition) du Directeur Général, aux postes de responsabilité, à partir du rang de Directeur Adjoint et assimilés.
  • Le Conseil d’Administration a le pouvoir de nommer ou démettre de leurs fonctions, sur proposition (je dis bien sur proposition) du Directeur Général, les représentants de la SOPECAM aux Assemblées Générales et aux Conseils d’Administration d’autres Sociétés.
  • Dans les limites fixées par la loi, le Conseil d’Administration peut déléguer (je dis bien peut déléguer) certains de ses pouvoirs au Directeur Général, qui rend compte, en tant que de besoin, de l’utilisation faite de cette délégation.
  • Et il y a mieux : Le Directeur Général et le Directeur Général adjoint, seront désormais tous deux, nommés par le Conseil d’Administration, à la majorité des 2/3 de ses membres, sur proposition (et là je préfère dire sur instruction) de l’actionnaire unique, à savoir l’Etat du Cameroun.

Voilà, chers collaborateurs, pour ce qui est du rôle (pluriel) du Conseil d’Administration.

S’agissant de la Direction Générale, Celle-ci est chargée de la gestion et de l’application de la politique générale de la SOPECAM, sous le contrôle du Conseil d’Administration, à qui, elle rend compte de sa gestion.

  • La Direction Générale est investie des pouvoirs les plus étendus, dans ce domaine, qu’elle exerce dans les limites de l’objet social.
  • Le Directeur Général est chargé, entre autres : de préparer le budget dont il est l’ordonnateur ; de préparer les états financiers annuels et les rapports d’activités ; de préparer les délibérations du Conseil d’Administration, assister avec voix consultative à ses réunions et exécuter ses décisions.
  • Et, de façon plus générale, le Directeur Général est chargé d’assurer la Direction technique et administrative de la SOPECAM. A ce titre il gère les ressources humaines, ainsi que les biens meubles et immeubles, corporels ou incorporels de la SOPECAM, dans le respect de son objet social et des prérogatives reconnues au Conseil d’Administration.

Je dois également ajouter qu’avec l’avènement de la SOPECAM SCP, il y aura désormais, au dessus du Conseil d’Administration et de la Direction Générale, l’Assemblée Générale. Et là aussi, les rôles des uns et des autres sont déjà bien définis par le nouveau statut de la SOPECAM.

Donc, pas de confusion possible, pas d’amalgame possible, pour peu que chacun s’en tienne à son rôle, à sa place.

Mesdames et Messieurs,

Chers Membres de la Famille SOPECAM,

La SOPECAM n’est pas la première entreprise publique à vivre une période transitoire. Elle ne sera pas, non plus, la dernière. En attendant la mise en place des nouvelles institutions, conformes à l’esprit et à la lettre des Décrets présidentiels du 28 avril 2016, celles qui sont en place continuent de fonctionner et d’exercer leurs compétences respectives. Il n’y a donc pas de vide institutionnel au sommet de l’entreprise.

J’exhorte chacun et chacune de nous, ici présent, à plus de sérénité et de responsabilité dans le travail qui nous est confié.

A la SOPECAM, il n’y a pas de place pour les colporteurs de fausses nouvelles, ni pour les intrigants.

Au cours de la triste parenthèse que nous venons de vivre, c’est allé dans tous les sens. Certains s’en sont donnés à cœur joie, alimentant une certaine presse à sensation d’histoires aussi rocambolesques les unes que les autres.

Non, non et non…. Il n’y a pas et il n’y a jamais eu de candidat piaffant d’impatience pour occuper le poste de Directeur Général de la SOPECAM. Quelle affaire ! Quelle histoire ! Quelle fertilité dans l’imagination ! Mais hélas, une imagination au service du mal, inspirée par je ne sais quel diable. Il faut que ça cesse !

Toutes les forces vives de la SOPECAM, tous corps de métiers confondus, sont appelées à se mettre, résolument, au travail. Chacun sera jugé en fonction des résultats obtenus sur la base des missions clairement assignées par le Conseil d’Administration et la Direction Générale.

La SOPECAM est une famille. Il n’y a pas de camps, en fonction des origines, des affinités ou des obédiences.

Il n’y a que la SOPECAM, toute la SOPECAM et rien que la SOPECAM.

Une SOPECAM une et indivisible. Nous sommes au service des institutions républicaines et notamment de celui qui les incarne, à savoir, le Président de la République, Son Excellence PAUL BIYA.

La SOPECAM a une mission claire et précise. Elle ne souffre d’aucune ambiguïté. Celle-ci est bien définie à l’article 3 des nouveaux statuts de l’entreprise. A ce titre, la SOPECAM assure :

  • La recherche et la mise à disposition d’informations à l’usage de tous les publics, à l’intérieur comme à l’extérieur du Cameroun, par tous les moyens appropriés, en particulier l’édition et l’agence de presse ;
  • L’édition et la publication de tous ouvrages, notamment dans les domaines de la création artistique et littéraire, de la production scientifique et technique ;
  • L’impression de documents de toute nature ;
  • La diffusion et la distribution, sur tout support, de tous ouvrages et publications ;
  • Le développement de toutes activités connexes ou complémentaires à son objet social.

Tout est donc clair pour tout le monde. Celui ou celle qui ne se sentirait pas à l’aise dans l’exécution, sans faille, de ces missions a le droit d’invoquer la clause de conscience et se retirer, de lui-même, de l’équipe et de la famille SOPECAM.

La SOPECAM doit relever deux grands défis : le défi de sa modernisation et le défi de sa rentabilité.

Depuis notre arrivée à la tête du Conseil d’Administration, en juin 2009, notre seul objectif est d’accompagner l’entreprise à l’atteinte de ces deux objectifs. La modernisation de l’entreprise a commencé par l’acquisition  de son principal outil de travail. Cela est fait. Depuis novembre 2015,  la rotative KBA KOMET est opérationnelle. C’est inédit en Afrique centrale !

La modernisation vient de se poursuivre avec la dotation de l’entreprise d’un nouveau statut conforme à l’esprit et à la lettre de la loi n°99/016 du 22 décembre 1999 portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic.

La SOPECAM est désormais une Société à Capital Public, ayant pour unique actionnaire l’Etat.

Pour tous ces gestes de magnanimité, nous remercions infiniment le Président de la République et le Premier Ministre ? Chef du Gouvernement.

Nous promettons, en retour, de travailler ardemment pour mériter la confiance placée en chacun de nous et satisfaire les besoins légitimes d’information, d’éducation et d’explication de tous les Camerounais.

Avec ces deux précieux outils, nous devons maintenant embrasser et relever le défi de la productivité et de la rentabilité.

Nous devons donc, tous, tourner le dos aux querelles stériles et inutiles,  aux soupçons injustifiés et infondés, pour nous mettre, résolument au travail. Le travail, tout le travail et rien que le travail.

Ensemble, main dans la main, faisons de la nouvelle SOPECAM le leader et la référence de la presse et de l’édition en Afrique !

Je vous remercie de votre bienveillante attention.

Yaoundé, le 20 Juin 2016

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